dimanche 13 décembre 2015

Aveyron (Juillet 2015)

L'AVEYRON

Najac ¤ Villefranche-de-Rouergue ¤ Martiel ¤ Peyrusse-le-Roc ¤ Belcastel ¤ Sauveterre-de-Rouergue ¤ Rodez ¤ Conques ¤ Entraygues-sur-Truyère



Bien que résidant en Midi-Pyrénées, nous n'avions jamais pris le temps de visiter l'Aveyron.
Nous commençons notre balade par NAJAC, village médiéval du XIIIème siècle.
Classé parmi les "Plus beaux villages de France" et bénéficiaire du label "Grands sites Midi-Pyrénées".

Capture d'écran (Via Michelin)
 
Najac, c'est surtout :
  • une rue unique qui s'étire au sommet d'une arête rocheuse,
  • un château-fort au bout de cette rue,
  • la forêt tout autour.
En arrivant, la vue panoramique nous permet de mieux apprécier le "squelette" du bourg, mais la chaleur est telle, que tout est noyé dans la brume estivale !


Nous commençons la visite par la "Place du Faubourg"...



Place de Najac



...avant de nous engager dans la Rue.




Nous passons la Porte de la Pique et descendons vers l'église Saint-Jean l'Évangéliste, toutes deux du XIIIème siècle.




En contrebas de l'église imposante et massive, se trouve le quartier de la Pause du XIème siècle.




Une rencontre bienheureuse avec un habitant de Najac, passionné de surcroît par l'histoire de son village nous permet de bénéficier d'une visite commentée de l'église. Nous avons ainsi appris qu'à Najac les maisons avaient des citernes et avons même pu voir la citerne de l'église, qui se trouve dans l'église. On ouvre la porte, et...plouf !

  Nous visitons la Forteresse.
Malgré qu'elle ait subi bien des dégradations depuis la Révolution, elle reste néanmoins d'une taille impressionnante. Sont ouverts à la visite : 2 tours , le passage "secret" (dans l'épaisseur de la muraille) qui relie ces deux tours et la cour avec ses bâtiments en partie détruits.
Sans parler de la vue époustouflante sur la forêt, les gorges de l'Aveyron, le village qui serpente au sommet de la crête...


De plus haut encore !

Vue sur l'église et le quartier de la Pause

Une partie encore existante du chemin de ronde, avec à ses pieds un bout des Gorges de l'Aveyron.


 Notre guide a commencé par nous rappeler la différence entre château et forteresse, l'un est un habitat civil, l'autre à but militaire.
En tout cas, ce château-fort possède une architecture militaire d'une très grande technicité pour l'époque. 
Il conjugue tous les stratagèmes utiles à une défense efficace : aucune porte ne peut être défoncée par un bélier (pas assez de recul), tous les escaliers sont très étroits (extérieurs comme intérieurs, quasiment impossible de s'y croiser), les passages de hauteur réduite obligent à se courber, des brise-flèches sécurisent les ouvertures.
Ses  archères hautes de 6.80 mètres sont réputées pour être les plus hautes du monde et permettent de défendre dans toutes les directions (trois archers y prennent place en même temps)
Sans compter sa situation géographique, éperon étroit et escarpé qui le rend "inabordable".

On peut constater la hauteur des archères
 
Seul hic, la montée au château est assez pénible. Chemin non accessible aux voitures, d'abord goudronné puis en terre avec une pente assez raide.
 
A voir entre autres à Najac en déambulant dans le village :
 
La maison du gouverneur (XIIIème - XVème siècles) et la fontaine des Consuls datée de 1344.


 
Nous quittons les collines de Najac pour rejoindre VILLEFRANCHE-DE-ROUERGUE, récente détentrice du label "Grand site de Midi-Pyrénées".
Tout comme la forteresse de Najac, la cité a été fondée en 1252 par Alphonse de Poitiers, comte de Toulouse et frère du roi Saint-Louis.
Mais la comparaison s'arrête là car cette bastide royale a été bâtie sur un plan commun à beaucoup de cités de la même époque : une place centrale avec autour, un quadrillage de rues.

Capture d'écran (Via Michelin) et localisation du parking réservé aux cc.
 
Nous nous garons sur un parking proche du centre-ville, lequel a au fond 3 places matérialisées au sol pour les camping-cars.
Nous passons devant la mairie et le monument aux morts.



Nous arrivons au Pont des Consuls qui enjambe l'Aveyron.
Ce pont de 1321, a depuis perdu ses deux tours et son pont-levis. Outre sa fonction de fermer éventuellement la ville, il servait aussi de péage à l'intention des marchands et des voyageurs.











Nos déambulations nous amènent devant la chapelle Sainte-Émilie de Rodat, à l'architecture moderne bien qu'elle occupe l'emplacement d'un ancien couvent de Franciscains détruit après la Révolution Française. Seules subsistent une salle capitulaire du XIVème siècle qui sert de crypte et une partie du mur nord de la nef.
Les vitraux immenses reflètent la lumière en bouquets de couleurs à l'intérieur.



Nous faisons une courte pause près de la fontaine du Griffoul édifiée en 1336 par les consuls de la ville. Nous prenons le temps d'admirer la fontaine nichée au fond d'une petite place entre deux grands escaliers ainsi que les maisons construites en pierre et à pans de bois qui l'entourent.



 







Plus nous approchons de la place centrale, plus les bâtiments sont anciens. C'est ainsi que nous découvrons la maison Gaubert du XVème siècle. Cette demeure a une porte délicatement sculptée.
L'arc de la porte est décoré de feuilles d'acanthe. A droite, on distingue des animaux dans une corbeille végétale.



Enfin, la place Notre-Dame dominée par l'imposante Collégiale Notre-Dame et sa fontaine coordonnée avec le carillon.
Dommage, nous n'avons pas vu la fontaine en action, et la collégiale était déjà fermée !
Néanmoins la place est superbe. Elle est entourée de couverts au-dessus desquels se dressent d'importantes demeures de la fin du Moyen-Âge, de la Renaissance, ainsi que des hôtels particuliers des XVIIème et XVIIIème siècles.


Place Notre-Dame à Villefranche-de-Rouergue



Maison Armand, de la fin du XVème siècle, avec ses fenêtres à meneaux











La collégiale - C'est un long chantier de trois siècles (XIIIème - XVème siècles), interrompu par la Peste noire et la guerre de Cent ans.
Son imposant clocher-porche, haut de 54 mètres enjambe la rue principale et la place.




Détail de la sculpture du porche


En flânant à travers les rues de la cité nous sommes tombés sur ce mur végétal que nous avons trouvé très joli.





Nous rejoignons enfin le parking pour une nuit réparatrice et nous découvrons que notre camping-car s'est adjoint des colistiers.




Malgré la proximité du centre-ville, le parking s'est vidé de ses voitures au cours de la soirée et finalement nous avons bénéficié d'une nuit calme.
Nous n'avons pu partir sans faire un tour de marché.  Il est vrai que sous l'affluence des badauds, la place n'a pas la même physionomie que la veille ....


Notre tour de marché terminé, nous nous dirigeons vers MARTIEL situé à une dizaine de kilomètres de Villefranche.
Tout d'abord, nous tenons à voir les dolmens proches de ce village qui en recense 55 sur son territoire. Ils sont concentrés dans un périmètre restreint et un sentier a été aménagé pour découvrir les plus beaux.
Nous nous garons le temps d'un déjeuner à l'orée du bois de Margues en vue d'une balade sur le sentier des dolmens.
Mais au final, la trop forte chaleur, le chien "ramasse-poussière", nous font déclarer forfait. Avec une certaine mauvaise foi, nous nous disons qu'après en avoir vu deux, nous avons vu tous les autres....
Bon, nous en avons vu deux tout de même !



Dolmen du Bois del Rey à Martiel
Dolmen du Bois del Rey

Dolmen du Bois de Galtier

Dolmen du Bois de Galtier

Pareillement, nous évitons l'abbaye de Loc-Dieu, sous prétexte que le chien n'y sera pas admis. Mais cette visite fera peut-être l'objet d'un prochain passage dans le coin.
Qu'à cela ne tienne, nous visitons quand même Martiel après nous être garés devant la salle des fêtes.

Capture d'écran (Via Michelin) et localisation du parking.








Le tour de Martiel a été vite fait, il faut dire que le village en lui-même n'est pas très grand.
 
Nous posons alors nos roues sur le parking au-dessus de PEYRUSSE-LE-ROC.
 
Capture d'écran (Via Michelin) et localisation du parking.
 
Peyrusse-le-Roc s'est révélé surprenant. Nous nous attendions à visiter un village...or, le village actuel est tout petit. Il se limite à quelques maisons réparties autour de l'église, et le reste c'est...des ruines disséminées dans la nature environnante.
Et là, j'ai un peu regretté (pour le confort et la sécurité) de n'avoir pas mis les chaussures de randonnée !!!
Nous avons récupéré un plan donné à l'office du Tourisme, et c'est parti pour un tour !
 

Place des 13 Vents

Place des 13 Vents

Place des 13 Vents





Les Tours du Roc del Thaluc à Peyrusse-le-Roc
Les Tours du Roc del Thaluc

On aperçoit le Beffroi du haut des Tours

Vue des tours

Le Beffroi

Les Tours du Roc del Thaluc vues de Notre-Dame de Laval aujourd'hui en ruines

L'hôpital dit "Des Anglais".
Hospice attesté dès 1213, lieu d'accueil pour les malades, les pauvres et les pèlerins.
Ravagé par un incendie entre 1678 et 1690.

Le pont de Parayre

Le Pont de Parayre

 
 
Conclusion : Un intermède inattendu, une balade tantôt sous un soleil écrasant, tantôt à l'ombre des arbres, beaucoup d'eau absorbée, pas d'entorses (ouf !) ...
Un léger regret, nous n'avons pas trouvé les boutiques médiévales et le marché couvert, mais il faut avouer à notre décharge que le parcours est assez mal balisé.
Mais quelle belle crapahute !
 
Quelques tours de roues pour arriver péniblement à BELCASTEL, classé parmi les "Plus beaux villages de France".
Péniblement ?
Oui, à Belcastel, les camping-cars n'ont pas d'autre solution que le camping municipal. Et pour arriver à Belcastel, il ne faut pas suivre bêtement les panneaux comme nous l'avons fait, car la traversée du vieux pont est très périlleuse (plus qu'étroit, en V inversé).
Évidemment, nous sommes arrivés du mauvais côté du pont, et n'osons nous y risquer ; donc retour en arrière sur quelques kilomètres, afin de passer un pont récent et longer l'autre rive, d'abord sur une petite route, ensuite sur un chemin de terre, fort cahoteux, sans compter qu'il vaut mieux n'y croiser personne !
 
Capture d'écran (Via Michelin) et localisation du camping.
 
Nous arrivons enfin au camping, peu occupé...nous sommes en juillet tout de même !
Après un arrêt au petit magasin qui fait aussi office d'accueil, nous nous installons où bon nous semble. On nous a juste dit de nous acquitter de 13 euros avant de quitter les lieux.
C'est un petit camping, sans prétention, sympathique, "rustique", au bord de l'Aveyron et cerise sur le gâteau face à la cité médiévale.
 
Sitôt le frein à main tiré, nous avons tout le temps d'admirer les lieux.
En effet, le village surplombe le camping mais de l'autre côté du fleuve.
Ma première impression : un joli village tout en nuances de gris, accroché à son versant et coiffé d'un château tout gris lui aussi.
Gris les toits en lauzes, gris les murs en pierres de pays, le tout égayé par des compositions florales seules touches de couleurs ! La restauration minutieuse de ce village est une belle réussite.
 
Quelques photos :
 
 
Le pont de Belcastel
Le pont, typique du Moyen-Âge,  a été bâti au début du XVème siècle par Alzias de Saunhac.
Outre l'accès à l'église Sainte-Madeleine, il a facilité les relations des populations des deux rives de l'Aveyron.

La cité vue du camping


Eglise Sainte-Madeleine construite au XVème siècle  par le  seigneur des lieux
Alzias de Saunhac où l'on peut voir le tombeau couvert d'un beau gisant.



Le camping

Le moulin. C'est une résidence privée, mais le propriétaire nous a gentiment autorisés à nous approcher.

 
 A quelques centaines de mètres en amont du village, nous grimpons jusqu'au Roc d'Anglars pour voir le fort, plutôt  les ruines d'un fort du XVème siècle.
 
La montée nous permet d'avoir une belle perspective sur Belcastel



Une belle traîne de fleurs de châtaigniers !
 
Et enfin, après l'avoir admirée de loin, nous allons par les ruelles...de Belcastel.
 


Une vue plongeante sur le camping et l'église Sainte-Madeleine

 
Nous reprenons notre chemin cahoteux pour rejoindre SAUVETERRE-DE-ROUERGUE, autre bastide royale aveyronnaise fondée au XIIIème siècle.
 
Créée sur fond de conflits féodaux, la bastide a vu sa superficie réduite comme "peau de chagrin". Bâtie selon un plan rectangulaire de 225 x 175 mètres, elle possède un îlot central (la place) et huit îlots destinés aux habitations.
 
Capture d'écran (Via Michelin) et localisation des allées où nous nous sommes garés.
 
Nous nous garons le long des allées et tombons aussitôt sur une souche "gigantesque".
Évidemment, nous sommes surpris de trouver à Sauveterre le tulipier de Marie-Antoinette planté en 1755. Mais la tempête de 1999 a déraciné beaucoup d'arbres et n'a pas épargné le parc du château de Versailles. C'est ainsi qu'un coutelier de Sauveterre a acquis aux enchères 6 arbres aux essences rares.
 

Plafond des escaliers de l'Hôtel de ville situé sur la place sous les arcades.
La place mesure  60 x 40 mètres. On y trouve un puits profond de  14 mètres et une croix en fer forgé de 1782.
Elle est bordée d'arcades de forme ogivale, essentiellement des XIVème et XVème siècles.
 
La place de Sauveterre-de-Rouergue

 
Nous quittons la place baignée de soleil à la découverte des petites rues  "légèrement" plus fraîches.
 
Armoiries sur la façade de la maison Dalmas-Resseguier

Porte Saint-Christophe du 14ème siècle

La croix de Merette du XVIème siècle - Face Nord : le Christ entouré de la Vierge et de Saint-Jean.

La croix de Merette du XVIème siècle - Face Sud : Une Vierge à l'enfant avec Saint-Christophe et Saint-Jacques.

Collégiale Saint-Christophe du XIVème siècle

Collégiale Saint-Christophe du XIVème siècle

Collégiale Saint-Christophe du XIVème siècle.


 
Là, je n'ai pas pu résister devant cette haie, moi qui n'ai jamais pu en garder au jardin !
 

 
 
Nous laissons Sauveterre écrasée de chaleur, d'ailleurs nous n'avons guère croisé de monde dans les rues.
 
En route pour notre prochaine étape : RODEZ
Celle-ci va s'avérer plus courte que prévu.
Pour toute la ville, une seule aire  pour  "6" camping-cars et de plus assez éloignée du centre-ville. Bien entendu, elle est déjà pleine.
Nous nous contentons  de faire vidanges et remplissage du camion.
Finalement, nous nous rapprochons un peu du centre en nous garant sur le parking d'un collège, vide en ce mois de juillet, mais néanmoins à plus de vingt minutes à pied de la cathédrale. Le temps d'y arriver, elle est déjà fermée. Déçus, nous faisons  tout de même quelques clichés.
 
La cathédrale Notre-Dame  (XIIIème - XVIème siècles)
 

La cathédrale Notre-Dame à Rodez




 
 
Un petit tour vite fait...
Maison de Benoît du XVème siècle

Un bien beau tour d'arbre !
 
Nous récupérons le camping-car un peu esseulé sur ce grand parking vide, repassons par l'aire toujours pleine (on ne sait jamais !) et décidons de rejoindre notre prochaine escale.
 
Après une bonne heure  de route , nous arrivons à CONQUES.
L'aire (indiquée sur le Net) ne nous inspire pas, aussi nous tentons une approche. Nous grimpons jusqu'à l'entrée du village où nous avons la chance de trouver encore quelques places disponibles, sans gêner autrui. Il nous faut juste prendre un ticket demain matin.
Cette heureuse initiative nous permet dans la soirée une balade nocturne dans Conques endormie.
 
A première vue, Conques mérite sa place de "Plus beaux villages de France" et son label "Grand site de Midi-Pyrénées", mais nous vérifierons cela après une bonne nuit.
 
Pas de passage la nuit, aussi, calme plat.
Sitôt levés, nous prenons notre ticket qui s'avère être un autocollant (4 euros) et nous autorise le parking pour l'année 2015.
Et voilà, nous sommes fin prêts et impatients de découvrir la cité.
 
Un peu d'histoire :
Conques avec son abbatiale (chef-d'œuvre de l'art roman), ses reliques de Sainte-Foy, est depuis des siècles un passage incontournable pour les pèlerins venus du  Puy-en-Velay en route pour  Saint-Jacques-de-Compostelle.
Nous rencontrons effectivement beaucoup de marcheurs, sac au dos, chaussures pendues au sac...coquilles Saint-Jacques...d'où viennent-ils  et où se rendent-ils ? Certains, ont l'air d'avoir beaucoup marché !
 
Mais bon, trêve de bla bla, quelques  photos ...
 


L'abbatiale Sainte-Foy à Conques

Abbatiale Sainte-Foy du XIIème siècle

Édifice majeur de l'architecture romane, l'abbatiale impressionnant
vaisseau de pierre surprend par son élévation intérieure.




Le tympan du Jugement dernier et ses 124 personnages, chef-d'œuvre de la sculpture française du XIIème siècle.


Le cloître

Détails d'une colonne du cloître

Détails d'une colonne du cloître


Mesure à grains en pierre, provenant de la halle médiévale détruite.
Elle rappelle l'importance des échanges économiques entre la cité et son terroir.

Porte de fer

Sur le chemin pour rejoindre la chapelle Saint-Roch.

Chapelle Saint-Roch, édifice du XVème siècle. De la chapelle, une superbe vue sur Conques.

Conques vue de la chapelle Saint-Roch


La fontaine du Barry est implantée hors des murs. Ce petit édifice révèle un bel appareil en pierres de taille, utilisé pour la construction de la voûte en berceau et du réservoir souterrain.

Voûtée en berceau, la porte du Barry dite aussi de la Cavayrie est surmontée d'un étage d'habitation
rythmé par des pans de bois.

Le château d'Humières est un magnifique exemple d'architecture civile des XVème et XVIème siècles.

La porte de la Vinzelle surmontée d'une tour massive de plan carré
abrite un logement de défense.




 
 
Nous ne regrettons pas notre passage dans cette jolie cité médiévale, fortement imprégnée de spiritualité et nous la quittons avec une pointe de regrets.
 
Mais ENTRAYGUES-SUR-TRUYERE nous attend.
 
A la confluence du Lot et de la Truyère, Entraygues du haut de ses 230 mètres d'altitude nous semble de prime abord chaleureuse.
 
Capture d'écran (Via Michelin) et localisation du parking.
 
Nous nous garons sur le parking au pied du château et au bord de l'eau. Nous avons pour compagnie pêcheurs, boulistes, flâneurs.
Après un rapide déjeuner, nous bravons les hautes températures pour découvrir la vieille ville. Celle-ci nous offre ses vestiges moyenâgeux au détour de ses vieilles ruelles et d'autres surprises.
 
Du parking, il nous suffit de lever les yeux pour admirer le château construit par Henri 2, comte de Rodez, au XIIIème siècle. Pillé et dévasté en 1587, en partie rasé en 1604, il a été reconstruit au XVIIème siècle par le nouveau seigneur d'Entraygues.
 
 
Le château d'Entraygues-sur-Truyère



Barque réalisée en 2003 par Marcel Tayrac, célèbre constructeur de gabarre.
Elle est la réplique d'un gabarrot authentique en bois de chêne et de châtaignier.

Délires de tricoteuses ou après-midi en toute convivialité ?
Ou les deux ?




Et faire aussi attention où l'on met les pieds !!!!

Porte Valette - Portail classé du XVIème siècle marquant l'entrée d'une ancienne auberge.
Il comporte deux heurtoirs, l'un pour les piétions, l'autre pour les cavaliers.

Place principale de la cité au Moyen-Âge

Niveaux et dates des crues


Usine électrique au moulin de la Truyère


Un peu d'humour ne fait de mal à personne
et entretient les gestes civiques
 
Nous avons énormément apprécié cette partie du voyage et chaque ville traversée nous a apporté son lot de surprises. Cependant notre voyage continue, mais fera l'objet d'un autre article.
A suivre : Estaing, Espalion, Saint-Côme-d'Olt, Sainte-Eulalie-d'Olt, Pont-de-Salars, Lac de Pareloup, Lac de Villefranche-de-Panat, Brousse-le-Château, Les Costes-Gozon, Peyre, La Cavalerie, La Couvertoirade. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 








 



























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